Calais, l'US Quevilly ou cette année Concarneau. En Coupe de France, chaque année, au moins un club amateur parvient à se glisser en huitième de finale. Ces derniers, avant d'en arriver là, ont déjà réussi des exploits en sortant des équipes professionnelles. Mais comment ces clubs amateurs arrivent-t-ils à combler la différence physique, technique mais aussi économique entre eux et les clubs professionnels ?

Notre volonté et notre hargne pourront les mettres en difficultés

Pierre Dillinger, entraîneur de Schirreinh, éliminé de la Coupe de France par Toulouse

Tout d'abord, l'envie des amateurs. En effet, se qualifier pour les seizième voir les huitième de finale pour un club amateur permet à ses joueurs de se montrer et pourquoi pas de devenir professionnel, comme Pierrick Capelle, joueur de Quevilly durant leur épopée se terminant en finale contre Lyon (0-1) et qui fut recruter ensuite par NIort, pensionnaire de Ligue 2. Ainsi, les joueurs amateurs sont survolté, c'est la chance de leur carrière. Ils affrontent des joueurs qu'ils ont l'habitude de regarder à la télé, ce qui les boostent et leur permet de jouer à "200 %". Et comme l'avait déclaré Pierre Dillinger "[leur] volonté et [leur] hargne pourront les mettre en difficultés"

Pour quelles raisons chaque année, la Coupe de France nous fait découvrir au moins un "petit-poucet" ?

- De plus, les équipes professionnelles peuvent faire preuve de suffisance. En effet, entre deux matchs de Ligue 1 au niveau "élevé", même si cela reste subjectif, les joueurs affrontent en semaine un équipe de "campagne" sur une pelouse souvent désastreuse, comme lors du match Boulogne - ASSE. En plus de jouer sur un terrain qui n'est digne de cette appellation, les joueurs pros affrontent des joueurs capablent à tout moment de les blesser involontairement, comme Falcao la saison dernière.

- Pour finir, le public est aussi un élément majeur dans la victoire de David contre Goliath. En effet, les supporters poussent leur équipe car ils savent, au fond d'eux, que l'exploit est possible, dans n'importe quel match, comme lors du match USQuevilly - Marseille en 2010.

Vous l'aurez compris, pour être le "petit-poucet", il faut savoir parler à vos joueurs pour les motiver, mais aussi paraître faible pour amadouer l'ennemi et bien chauffer votre public pour qu'il soit présent durant tout le match.

Pour quelles raisons chaque année, la Coupe de France nous fait découvrir au moins un "petit-poucet" ?
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